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Ton univers se penche au bord de ma misère
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Et ton regard s'éclaire en rencontrant le mien
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Je voudrais que ça dure encore un millénaire
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C'est comme une oasis au milieu du chagrin
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Je voudrais boire encore à cette source fraîche
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Sentir couler ta voix dans le creux de mon coeur
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Éprouver du bonheur, avoir la gorge sèche
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En caressant tes seins comme on touche une fleur
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Poser sur tes cheveux des paillettes de lune
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Et diriger mes doigts par des chemins cachés
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Qui s'effacent en s'ouvrant comme sable de dunes
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Vers une plage offerte en perles de rosée
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Croquer de ton jardin tous les fruits de tendresse
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Sur ta peau qui frissonne au fil de mes baisers
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Y goûter la folie qui mène à la sagesse
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Et cueillir un soleil qui passe à ma portée
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Je voudrais croire encore à ces instants de trêve
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Où plus rien du dehors ne peut nous arriver
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Quand nos regards se perdent au plus profond du rêve
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Que nos heures se confondent avec l'éternité
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Oublier quelque temps l'ombre de la tristesse
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Pendant que le bonheur s'endort à nos côtés
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Bercés par la douceur du vent qui nous caresse
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Perdus dans la langueur d'un infini baiser
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Berçés par la douceur du vent qui nous caresse
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Perdus dans la langueur d'un infini baiser.
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Instants de tr?e
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Yves Duteil |