|
Madeleine, trop de peine
|
Il faudrait qu'elle oublie
|
Ces amours lointaines
|
Qui reviennent chaque nuit
|
Quand Madeleine dort
|
Sur sa chevelure d'or... fanée
|
Un soleil lourd de silence
|
Écrase l'alentours
|
Nulle fleur ne danse
|
Entre les dalles de la cour
|
Où Madeleine marche
|
Dans sa robe de patriarche... froissée
|
|
La voix d'un homme dans ses yeux
|
Lui dit que ce n'était qu'un jeu
|
Qu'ils rebâtiront leur bonheur
|
Et qu'un enfant brûlera leur coeur
|
Que la vie pourra repartir
|
Qu'on balayera les souvenirs
|
Tout comme autrefois
|
Alors le temps pour sourire
|
Elle fuit sa prison
|
Pour briser dans son délire
|
Les chaînes du pardon
|
Et Madeleine rit
|
Comme si tout était fini... passé
|
|
La voix d'un homme dans ses yeux
|
Lui dit que ce n'était qu'un jeu
|
Qu'ils rebâtiront leur bonheur
|
Et qu'un enfant brûlera leur coeur
|
Que la vie pourra repartir
|
Qu'on balayera les souvenirs
|
Tout comme autrefois
|
Mais d'autres matins viendront
|
Rallumer sa blessure
|
Qu'elle cache derrière sa longue
|
Robe de bure
|
Et Madeleine sait
|
Qu'elle n'en finira jamais... jamais
|
|
Et c'est bien trop de peine
|
Trop pour soeur Madeleine
|
Et c'est bien trop de peine
|
Trop pour soeur Madeleine
|
Et c'est bien trop de peine
|
Trop pour soeur Madeleine
|
|
|
|
-----------------
|
Madeleine
|
Francis Cabrel |