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J'ai rapproché les coussins
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J'ai mis quelques fleurs autour
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J'ai fabriqué un écrin
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Avec du mauvais velours
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Il me restait du parfum, du parfum
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Quelques bougies de secours
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On va se cacher dans un coin
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Un linge sur l'abat-jour
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T'es tout ce qu'il me reste, l'amour
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Dehors c'est insupportable !
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Emmène-moi ailleurs
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Loin des vidanges du diable, ailleurs
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En bas, y'a plein de gamins
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Plein de ballons dans la cour
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Ça crie du soir au matin
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C'est presque à devenir sourd
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Je vais la couvrir de dessins, de dessins
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Cette cité sans retour
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Le futur est tellement loin
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Le présent tellement lourd
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T'es tout ce qu'il me reste, l'amour
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Dehors c'est insupportable !
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Emmène-moi ailleurs
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Loin des vidanges du diable, ailleurs
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Ailleurs, j'aurai du travail, du labeur
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Je redeviendrai fréquentable
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Ailleurs, pour quelques jours, quelques heures
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Leur montrer que j'en suis capable
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J'ai rien à faire de mes mains
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Rien à faire des discours
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J'ai pas la chance de certains
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J'ai tiré le mauvais parcours
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Mais, j'ai rapproché les coussins, les coussins
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Et j'ai mis quelques fleurs autour
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On va se cacher dans un coin
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Un linge sur l'abat-jour
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T'es tout ce qu'il me reste, l'amour
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Dehors c'est insupportable !
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Emmène-moi ailleurs
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Loin des vidanges du diable, ailleurs
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Loin des vidanges du diable
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Loin des vidanges du diable
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Les vidanges du diable
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Francis Cabrel |